Nous voulons une société où la solidarité l’emporte sur l’individualisme, qui prend soin de tou.te.s et protège les personnes en situation de vulnérabilité, et où l’économie est au service de la population
Ce que nous avons obtenu
ASSURER LA SOLIDARITÉ ÉCONOMIQUE FACE AUX CRISES MULTIPLES
- « NextGeneration EU » et la facilité pour la reprise et la résilience (FRR) – lever des fonds collectivement pour faire face aux défis collectifs de la pauvreté et (par le biais de RepowerEU) de la transition énergétique
- Fonds social pour le climat : soutien direct et investissement pour que toutes et tous puissent bénéficier d’une énergie propre et de l’efficacité énergétique
- Fonds pour une transition juste – soutenir la transition des travailleurs des régions à forte intensité fossile vers des secteurs tournés vers l’avenir
VEILLER À CE QUE LES PERSONNES ET LES ENTREPRISES ULTRA-RICHES PAIENT LEUR JUSTE PART POUR RELEVER LES DÉFIS AUXQUELS NOUS SOMMES TOUTES ET TOUS CONFRONTÉS.
- Faire campagne avec succès pour un taux d’imposition minimum de 15 % sur les sociétés
- Veiller à ce que les autorités chargées de la lutte contre le blanchiment d’argent disposent des moyens et des informations nécessaires pour recouvrer les profits des criminels
DES EMPLOIS DÉCENTS ET DES REVENUS SUFFISANTS
- Salaire minimum – arrêter un nivellement par le bas qui mène à des salaires insuffisants pour payer les factures et promouvoir le pouvoir de négociation des syndicats
- Transparence des salaires – pousser les entreprises à rémunérer leurs employé.e.s en fonction de leur rôle et de leurs responsabilités, et non en fonction de leur sexe ou d’autres attributs non pertinents
- Employé.e.s des plateformes : s’assurer que ces employé.e.s bénéficient des mêmes protections que les autres.
- Obtenir le soutien du Parlement européen à notre demande à la Commission d’une directive sur le revenu minimum – garantir à chacun.e les moyens d’accéder aux biens et services essentiels même s’il ou elle ne peut pas travailler
DES LOGEMENTS POUR TOUS
- Logement : les plateformes de location à court terme comme Airbnb doivent partager plus de données, afin de permettre aux villes de toute l’Europe de protéger les locataires à long terme
- Sans-abrisme : plateforme de lutte contre le sans-abrisme et appel à l’éradication du sans-abrisme d’ici 2030
LUTTER CONTRE LE « GREENWASHING » (ÉCOBLANCHIMENT)
- Droit à la réparation – vous décidez qui répare vos appareils
- Allégations écologiques – garantir un véritable choix fondé sur des informations vérifiables concernant les produits vendus comme étant durables
- Eco design
JEUNESSE
- Erasmus+ : faire en sorte que les étudiant.e.s issus de milieux moins favorisés puissent étudier à l’étranger sans soucis financiers
- Obtenir le soutien du Parlement européen à notre appel à la Commission pour l’interdiction des stages non rémunérés
SANTÉ
- Amiante, agents cancérigènes et mutagènes au travail : garantir des limites de sécurité scientifiquement fondées pour protéger les employé.e.s
- Tripler le budget de l’UE pour renforcer les systèmes de santé et accroître la résilience aux urgences sanitaires transfrontalières
- Augmentation significative du financement de la recherche médicale dans le cadre du programme Horizon Europe
Nous continuons à
lutter pour des normes minimales de protection des organisations de la société civile dans tous les États membres de l’UE
plaider pour un revenu minimum à l’échelle de l’UE suffisant pour éviter que les gens ne tombent dans la pauvreté, qu’ils travaillent ou non
assurer la pérennisation de l’assurance chômage afin de protéger les travailleurs en période de crise économique
nous battre pour mettre fin à la hausse des loyers, investir dans des logements publics et abordables et soutenir le contrôle des loyers lorsque cela est nécessaire pour protéger les locataires
permettre aux jeunes de prendre leur propre départ dans la vie grâce à des logements abordables et à toutes les conditions nécessaires à une vie indépendante
défendre les droits des syndicats et leur rôle démocratique essentiel
oeuvrer pour l’amélioration des conditions de travail et la garantie que la transition verte ne laisse aucun.e travailleurs et travailleuses de côté
travailler à la reconnaissance des travailleurs et travailleuses des plateformes en tant qu’employé.e et l’interdiction des stages non rémunérés
promouvoir un impôt minimum sur les plus-values et un impôt sur la fortune à l’échelle de l’UE
lutter pour mettre fin à l’évasion fiscale des multinationales
Le capacitisme (ou validisme) est la discrimination à l'encontre des personnes en situation de handicap en raison de leurs handicaps physiques et mentaux. Il va souvent de pair avec les préjugés sociaux à l'encontre des personnes en situation de handicap et le sentiment de supériorité des personnes non handicapées.
Mais les personnes handicapées ont le droit de vivre dans la dignité et de bénéficier d'un revenu qui leur assure une vie digne, de services qui leur permettent de participer au marché du travail et à la société, et d'un environnement de travail adapté à leurs besoins.
Dans le cadre de cet objectif, les Verts se sont battus sans relâche pour protéger les plus vulnérables au niveau européen, en particulier dans le contexte du travail : par exemple, les stagiaires ont besoin de conditions de travail adéquates, les personnes handicapées ont besoin d'un accès à l'emploi. Enfin, une directive sur le revenu minimum garantirait que chacun dispose d'un revenu suffisant pour vivre dans la dignité, même ceux qui ne peuvent pas participer au marché du travail.
Tout le monde n'est pas en mesure de travailler, pour des raisons qui peuvent aller de la maladie au handicap, en passant par la situation familiale. Cela ne signifie pas que ces personnes doivent vivre dans la pauvreté ou être contraintes d'accepter des emplois précaires. Un revenu minimum fixé au-dessus du seuil de pauvreté constitue un filet de sécurité non seulement pour ces personnes, mais aussi pour nos sociétés.
Avec la carte européenne du handicap, les Verts demandent la reconnaissance d'un statut européen du handicap et la libre circulation, l'assistance et les avantages pour les personnes handicapées qui travaillent et voyagent en Europe.
Mots-clés : handicap, discrimination, vulnérables, capacitisme, validisme
La réduction des émissions de carbone dans les logements est une étape cruciale dans la lutte contre le changement climatique et dans la réalisation d'une transition juste vers une économie neutre sur le plan climatique. La transition vers une économie verte doit inclure la rénovation des logements, le transport sans émissions et la production d'énergie renouvelable pour relever les défis environnementaux et sociaux.
En effet, l'investissement dans des initiatives de logement écologique, telles que des rénovations à haut rendement énergétique, peut contribuer de manière significative à la réduction des émissions de carbone qui sont à l'origine du changement climatique. Nous savons également que pour chaque million d'euros investi dans la rénovation énergétique des bâtiments, 18 emplois en moyenne devraient être créés dans l'UE. Cela permet non seulement de lutter contre le changement climatique, mais aussi de résoudre des problèmes sociaux en offrant des possibilités d'emploi de qualité, en particulier pour les travailleurs peu ou moyennement qualifiés. Des emplois plus écologiques et de meilleure qualité contribuent également au bien-être des individus et des communautés. Selon les estimations, la transition écologique devrait permettre de créer jusqu'à 2 millions d'emplois dans l'UE, ce qui souligne le potentiel de logements de meilleure qualité et plus abordables.
Nous pensons que chacun doit avoir accès aux biens et services de base pour mener une vie décente.
En résumé, la réduction des émissions de carbone dans les logements est donc un élément clé d'une stratégie écologiste et sociale globale, offrant le double avantage d'atténuer le changement climatique et de promouvoir le bien-être social grâce à la création d'emplois, à l'amélioration des logements et à un meilleur accès aux services essentiels.
Mots clés : émissions, logement, isolation des habitations, efficacité énergétique, pauvreté énergétique, changement climatique
Les prix de l'énergie sont influencés par plusieurs facteurs, tels que l'offre et la demande, les événements géopolitiques et les progrès technologiques. Il est crucial de passer à une économie basée à 100% sur les énergies renouvelables d'ici 2040 pour faire face aux enjeux du changement climatique et de la sécurité énergétique. Les grandes multinationales de l'énergie ont contribué à la hausse des prix en manipulant les prix du gaz et de l'électricité en leur faveur.
La transition vers les énergies renouvelables permettrait de faire baisser les prix de l'énergie pour toutes et tous, car il n'y aurait plus besoin d'acheter et de brûler des combustibles pour la production d'énergie. Il est donc important d'accélérer cette transition en encourageant les progrès technologiques et en développant l'économie des énergies renouvelables. En réduisant notre dépendance aux combustibles fossiles, nous serions également moins affectés par les fluctuations des prix sur les marchés mondiaux du pétrole et du gaz. Une transition réelle vers les énergies renouvelables est essentielle pour assurer la durabilité à long terme, la stabilité et la réduction des prix de l'énergie.
L'UE doit maintenant s'assurer que la voie politique, économique et technologique est libre pour façonner le paysage énergétique de l'Europe afin que nous puissions tous bénéficier d'une énergie propre, abordable et sûre dans nos foyers.
Mots clés : prix de l'énergie, crise énergétique, coût de l'énergie, approvisionnement en énergie, coût de la vie, factures de carburant
Les pratiques agricoles industrielles préférant la quantité à la qualité et l'utilisation de produits chimiques contribuent à la hausse des prix alimentaires. La politique agricole commune (PAC) favorise l'agriculture intensive au détriment des pratiques respectueuses de l'environnement. Actuellement, 80 % des subventions de la PAC sont destinées aux 20 % d'exploitations les plus importantes, quelles que soient leurs méthodes agricoles. De plus, le manque de concurrence dans le secteur alimentaire permet aux entreprises d'augmenter les prix, appauvrissant les producteurs et impactant les consommateurs.
Pour remédier à cette situation, la Commission européenne doit garantir une concurrence équitable et interdire la vente à perte des produits agricoles. L'adoption de pratiques agro-écologiques telles que l'agriculture biologique peut réduire les coûts environnementaux et renforcer la sécurité alimentaire.
Il est crucial de réorienter les subventions vers des pratiques respectueuses de l'environnement, afin de garantir un niveau de vie équitable aux agriculteurs et des prix raisonnables aux consommateurs, pour une Europe verte et sociale.
Mots clés : prix des denrées alimentaires, coût de la vie, inflation des prix des denrées alimentaires, nourriture chère
La question de savoir si et quand l'inflation diminuera en Europe dépend des politiques économiques que nous mettrons en place dans l'UE. C'est pourquoi la transition vers une économie climatiquement neutre doit être sociale et juste pour bénéficier à ceux qui souffrent de l'inflation et de la hausse des prix. Une Union européenne verte et sociale créera des emplois verts de qualité, une stabilité économique et pourra atténuer la pression de l'inflation.
Si l'inflation est si élevée, c'est parce que les entreprises des secteurs de l'énergie et de l'alimentation ont profité de la crise pour augmenter leurs prix et réaliser des bénéfices sans précédent.
Les personnes vulnérables sont durement touchées par la crise sociale aiguë qui menace notre pouvoir d'achat et limite notre accès aux produits de base. L'UE doit enfin donner la priorité à la lutte contre la pauvreté et au renforcement de la protection sociale. Cela passe par la mise en place d'un revenu minimum décent et de services publics solides. Le financement public devrait être disponible pour ceux qui respectent les normes sociales les plus élevées.
Enfin, une Union européenne verte et sociale doit s'engager en faveur de politiques inclusives, d'un environnement durable et d'emplois de qualité pour s'attaquer aux dimensions économiques et sociales de l'inflation et favoriser une Europe socialement juste.
Mots clés : inflation, coût de la vie, prix, prix des biens, factures de carburant
Nous plaidons en faveur de mesures solides pour lutter contre la corruption au sein des institutions européennes, en particulier à la lumière de scandales tels que le "Qatargate". Le groupe appelle à des réformes significatives pour garantir les normes les plus élevées de transparence, de responsabilité et d'intégrité professionnelle au sein du Parlement européen. Nous soulignons l'importance du contrôle public, de la surveillance démocratique et de la transparence totale dans la révision des règles éthiques, la protection des lanceurs d’alerte, la transparence des groupes d’intérêt et l'application des sanctions.
En outre, nous proposons des actions concrètes telles que la création d'un organe d'éthique indépendant, le renforcement de la protection des lanceurs d’alerte, la réforme du registre de transparence et l'application de sanctions strictes en cas de violation des règles. Nous visons à renforcer la démocratie, l'intégrité et la participation des citoyens en Europe par des réformes globales, y compris des modifications de la loi électorale, des amendements aux traités et des réglementations sur les campagnes politiques et le financement des partis. Notre groupe plaide en faveur du respect de la législation européenne, d'une action rapide en cas de violation et d'une transparence totale dans le traitement des procédures d'infraction.
Mots-clés : Parlement européen, corruption, Qatargate, transparence, lobby, démocratie, intégrité